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Conseil 9 : Pour que les choses se passent bien, apprenez à devancer les élèves. (Tous cycles)
La situation : Vos élèves courent et comme tous les élèves, ils courent vite. Vous aussi vous courez, en bon professeur, vous courez même aussi vite qu’eux. Le problème est qu’ils ont pris de l’avance, vous courez mais derrière eux, vous êtes à leur poursuite, vous essayez de les rattraper mais… vous n’y parvenez pas. Pourquoi ? Parce que l’avance qu’ils ont prise, ils l’ont prise dès le début, dès les premiers jours de classe. Et cette avance est la plus difficile à rattraper. Résultat : Vous avez le sentiment d’être toujours en perte de vitesse et les élèves ont tendance à être un peu trop libres et à vous chahuter.
Le défaut : Le défaut n’est pas de courir aussi vite qu’eux voire de parfois les rattraper mais… de ne jamais les dépasser.
Je propose : Bien entendu, vous ne pourrez pas les empêcher de courir car courir ici c’est croquer la vie à pleine dent, c’est, pour résumer, grandir et c’est inhérent à tout être et en particulier à l’enfance. Il faut évidemment inverser le rapport de force : ce n’est pas vous qui devez courir derrière eux mais l’inverse, vous devez être devant, et eux courir après vous. Dans votre cas, il est particulièrement difficile d’inverser ce rapport de force.
Pour vous y aider, je vous propose d’analyser et d’inventorier ce qui dans la classe fait que ça marche et ce qui fait que ça ne marche pas.
Pour que les choses se passent bien lorsque nous faisons classe, des facteurs intrinsèques, propres à l’activité doivent être réunis mais aussi des facteurs extrinsèques. Le sens d’une activité n’est pas fermé sur elle-même, ce que nous faisons avant a un impact sur l’activité nouvelle. Tout comme a un impact notre positionnement relationnel. Quel est le positionnement relationnel adéquat ? Il faut être le maître. Le maître est celui qui écoute et que l’on écoute. Or vous, vous savez écouter mais vous ne savez pas bien être écouté.
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